mercredi 21 septembre 2011

"Pourtant que la nature est belle..."


En route sur les lignes de chemin de fer de l Orientissimo pour decouvrir le Pantanal : la plus grande reserve marecageuse du monde (a la frontiere Bolivie/Bresil).


A bord de notre petite embarcation, nous avons accompagne le vol des nombreux oiseaux qui peuplent les rivages du Pantanal. Nous avons meme surpris un Chacare (crocodile) profitant des quelques rayons de soleil !

Nous nous sommes enfonces dans les meandres de cette belle reserve aquatique. Tout autour de nous ca grouille de vie (petits bruits dans les herbes hautes, vols d herons et sauts de poissons). Alors nous avons imagine un monde dans ces eaux obscures que le ciel bleu peine a eclaircir...

Alexia s est averee plutot douee pour la peche : elle a extirpe des eaux dangereuses un Pirana et un Piavucu (poisson aux dents asseres).


Apres avoir salue (de loin) le Bresil nous avons repris les chemins vers Robore. Ici les payasages sont grandioses ( la nature est dense ) : c est ici les portes de l Amazonie ! Pourtant quel fut notre peine de voir des hectares de forets brulees et les dechets plastiques que les Boliviens jettent impunement dans ce poumou vert !

Heureusement la nature genereuse apaise tout les maux du monde : il n y a pas plus grand createur sur terre.
Aguas Calientes nous a offert ses paysages aux couleurs pre-historiques incroyables : une lagune d eau chaude ou Herons et Ibiscus noires viennent chasser les Alvins.

Decors d Eden habritant de chalheureux sables mouvants qui nous ont fait gouter aux joies de la levitation !

Nous avons ensuite decouvert San Jose de Chiquito : charmant petit village jesuite a l eglise orangee.


Et puis, nous n avons pas resiste a l appel de notre village ensoleille : Samaipata.

Quelques jours plus tard, nous franchissions le parc Amboro : la ou finissent les Andes et commencent les vallees de transitions tropicales.
Cette foret est tres particuliere et quelque peu differente des forets Amazonienes.
C est l un des rares endroits ou l on peut trouver ces fougeres geantes nommees "los Lechos".
Elles peuvent atteindre une vingtaine de metres et sont agees parfois de plus de 500 ans.


C est au coeur de cette foret dense et hostile que nous avons retrouve nos instincts primaires.
Nous re-apprenons a utiliser notre ouie et notre odorat souvent negliges par les homos sapiens sapiens que nous sommes , car a vrai dire au sein de la grande verte, on ne voit pas a plus de deux metres.


Ici, nous ne sommes pas chez nous, sans l aide d Edmundo, nous n aurions pas pu evoluer au coeur de la foret : tout se ressemble.

La nature genereusement nous ouvre ses portes. Nous decouvrons un monde ou tout est equilibre, ou chaque element vegetale ou animal lutte pour sa survie.
Nous avons pu jouer aux aventuriers (observer les empruntes des animaux, les Tucans, les Orchidees, les champignons, et les Arbres geants) pendant deux jours.


Le soir, en pleine foret, les oiseau chantent a tour de role (une vraie symphonie) et les peruches volent par centaines aux dessus de nos tetes...Et, heureux au coin du feu, nous avons ecoute des histoires de Tigres et de Jaguars...

Aujourd hui, nous vous ecrivons de Sucre, loin de Samaipata. Cette jolie ville calme et blanche nous amene a la reverie...


" Un jour, un incendie ravagea la foret, tout les animaux s enfuirent. Tous sauf un : le colibri. Un tucan demanda alors : -"Pourquoi petit oiseau te bas-tu contre cette infernale machine?" Le colibri repondit alors : -"Je fais ma part..."


On vous embrasse et on file faire la fete du Printemps !

mardi 6 septembre 2011

"Au porte de l Orientissimo !"

La Paz est une ville impressionante qui s etend sur 800 metres de denivele (del Alto al Centro). Le centre ville de La Paz est plutot riche d architecture et d artisanat. Mais, comme a notre habitude, nous avons vite repris les chemins de la boheme afin de quitter la ville et ses tumultes.


Un saut de puce et nous voila a Cochabamba, et malheureusement nous avons choisi de poser nos "mochilas" dans le pire quartier de cette jolie ville ( quartier de la gare : sombre et gloque).


Rapide saut de biche et nous voici a Villa Turani : lieu ideal pour cotoyer le debut de la Selva (Foret dense). C est avec beaucoup de plaisir que nous avons promene nos souliers sur de petit sentier de terre. Aux detours des chemins nous avons observe des oiseaux, des plantes, de grands arbres millenaires et de petites betes poilues...


Les singes araignes ont de grandes pattes noires et utilisent leurs queues pour se mouvoir elegament. Dans le parc naturel ou nous cheminions les singes (abandonnes, blesses ou traumatises) sont en re-insertion. Mais on doit bien avouer qu ils ont un petit faible pour les calins et papouilles en tout genre.


Certains, sont presques redevenus sauvages, du coup il faut tendre l oreille sur les crepitements deci dela afin de les appercevoir.


Les delicieux poissons qui peuplent le fleuve ont caresse nos papilles avant de reprendre la route : direction la Bolivie Orientale !


Nous sommes dans la regions de Santa Cruz qui regorge de tresors : c est ici que finissent les Andes et que commencent bassin Amazonnien et sa vie tropiquale.


Nous avons retrouve notre Italien adore : Federico a Samaipata (qui signifit repos en altitude en Quechua).


Saimaipata est un lieu de detente ou il fait bon vivre et philosopher dans une ambiance plutot "soixante-huit-hard" !


Nous profitons de la vie et du beau temps dans le petit coin de paradis de Marie-Catherine. Ici, on vit en harmonie avec les elements, on mange de bons legumes biologiques produient maison, et surtout on ouvre grand les yeux sur la richessse de la nature.


En ce moment, c est l hiver : la saison seche, la nature est moins verdoyante qu en saison des pluies mais les routes et les chemins sont beaucoup plus praticables...


Que le vaya bien amigos queridos !